DU FUMIER COMPOSTÉ POUR BOOSTER LA PRODUCTION DU COTON BIOLOGIQUE

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Dans le village de BATIA, localité située au nord du Bénin, à proximité de la réserve de la Pendjari, est née la technique de fertilisation du cotonnier à 5 tonnes / ha. Boni Adama, une productrice de ce village nous parle de cette technique qui a changé sa vie.
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L’accaparement des terres : Une triste réalité portée à l’écran par Amy Miller

Depuis la crise alimentaire qu’a connu le monde dans les années 2005, on assiste à une course effrénée des industriels vers les terres des petits agriculteurs locaux. L’accaparement est l’une des grandes menaces pour la survie de nombreux agriculteurs familiaux, souvent délaissés par les pouvoirs politiques de leurs pays. Le film documentaire « Sans terre, c’est la faim » de Amy Miller, a mis à nu cette triste réalité, dans trois pays (Mali, Ouganda, Cambodge).

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Dans ces pays, le constat est toujours le même : des paysans à bout de souffle parce que dépossédés de leurs terres luttent, impuissants, contre des multinationales, précarité des populations due à la présence des multinationales sur leurs localités qui exploitent et exportent la quasi-totalité des ressources. Pire, cette manœuvre d’accaparement des terres porte souvent atteinte à l’intégrité physique des populations qui osent résister. Au Mali, une vieille de 80 ans l’aura appris à ses dépens en voulant s’interposer au projet pharaonique de l’agro businessman Modibo Keita.

L’implantation de ces industriels sur nos pays qui sont toujours à un stade rudimentaire, archaïque de leurs agricultures n’est pas sans conséquences. En effet, l’agriculture dans ces pays qui est de type familial se trouve être désaxée. Cette agriculture ne permet plus aux populations à la base d’assurer leurs pitances quotidiennes.

Le Burkina Faso à l’instar de ces pays est confronté à ce problème d’accaparement des terres. A titre illustratif, il y aurait environ 57000000 hectares de terres qui sont passées des mains des populations locales au profit des entreprises étrangères, avec la complicité parfois des pouvoirs politiques qui se rendent coupable par leurs silences. A l’issue du film Les différentes interventions ont en général un point de jonction qui est l’unanimité sur le fait que l’agro-business n’est pas le meilleur chemin vers l’autosuffisance alimentaire. L’agriculture familiale serait donc la solution et les dirigeants devraient s’engager à accompagner les petits producteurs dans le domaine de la sécurité foncière notamment. Par dessus, tous les intervenants ont été unanimes pour reconnaître, comme l’a montré le film, que « sans terre, pas de sécurité alimentaire ».

Da Hadepte

Couverture en ligne de la Foire de l’Innovation Paysanne en Afrique de l’Ouest (FIPAO)

Crédits photos: Googol Farmer

Crédits photos: Googol Farmer

Les 28 au 29 novembre 2014 se tiendra au Burkina-Faso la Foire de l’Innovation Paysanne en Afrique de l’Ouest (FIPAO). Y prendront part, des producteurs du Burkina Fao, Mali, Niger, Nord Benin, Nord Togo et Nord Cameroun.

L’Association Burkinabè des Journalistes et Communicateurs Agricoles (ABJCA) y jouera une part active à travers la couverture en ligne de l’événement.

Comme si vous y étiez, nous vous permettrons de découvrir les innovations qui y seront présentées. Nous donnerons également la parole à ces agriculteurs innovateurs pour qu’ils expliquent par leurs propres mots comment et pourquoi chacune de ces innovations.